• L HOMME SANS VISAGE / 4 ème et dernière Partie

    4 ème partie / LA LIBERTE SANS VISAGE

     

    Ces évènements se sont déroulés voilà tellement longtemps. J’ai coutume de penser que mon évasion fut la fin de ma première vie ou plutôt le début de la seconde. Et le trajet vers la liberté que j’ai fait sous la terrible baie, la dégringolade dans le puit sans fond, ma reptation dans des boyaux de sable dur et par endroit effondrés, fut à l’image du parcours qu’un enfant qui naît doit se forer de l’utérus de sa mère vers la lumière…

     

    La lumière… la lumière que j’imaginais comme tout le monde, bleue, ce fut au bout du tunnel où j’avançais courbé en deux, une simple lueur grise… et au fur et à mesure que je forçais mon chemin, sagittaire obstiné, il y eut le bruit, l’immense bruit de la mer déchaînée dont j’avais entendu sous terre les coups de boutoir.

     

    Le souterrain débouchait entre deux rochers, tout au bout de la baie. C’était une tempête, une tempête d’équinoxe dont la violence semblait me refouler sous terre. La mer était blanche de colère peut être parce qu’elle me considérait comme son prisonnier et que je lui échappais.

     

    J’ai profité d’une accalmie pour traverser la plage et franchir la ligne de dunes, un peu comme un soldat qui débarque sous le feu de l’ennemi… moi c’était de l’enfer que je débarquais, un enfer de silence et d obscurité bien plus effrayant que celui des flammes de Satan.

     

    Derrière les dunes, le vent me laissa un peu de répit. L’endroit où je me trouvais était désert. Aucune ville, aucun village à l’horizon. Juste, un peu en retrait sur la lande, une masure, une grange peut être dont le toit percé montrait le degré d’abandon. C’étoit un bien piètre abri mais un abri tout de même…

     

    Je me suis retourné vers la mer pour regarder le Mont qui n’était que silhouette menaçante dans la tempête et je suis entré dans la cabane. Je me suis assis dans l’obscurité, contre la paroi trempée d’humidité. A la lueur des éclairs qui zébraient le ciel, je vis que j’étais dans la forge abandonnée d’un maréchal ferrant. Au mur, des sangles de cuir et des harnachements de métal étaient pendus. Dans le fond, le foyer avec tous ses instruments était froid et mort mais prêt à être ranimé.

     

    Ce fut ainsi que je passais ma première nuit d’homme « libre », accroupi contre un mur, la tête dans les mains.

     

    A l’aube, la tempête s’était calmée et j’ai risqué un œil puis un pas dehors. Le spectacle qui m’attendait était à la fois horrible et fascinant. A quelques jets de pierre de la cote, un navire démâté, éventré, la coque noircit par un incendie, était venu s’échouer sur les bas fond… en dépit du bruit des vagues et des rafales de vent, j’entendais le navire geindre comme un grand blessé, comme un grand brûlé. La grève était jonchée de débris de toutes sortes, planches, espars, morceaux de voiles et de cordages. Une malle de cuir au couvercle arraché était venue s’échouer sur les rochers. A l’intérieur, quelques vêtements, une bible et un énorme portefeuille de cuir avaient été épargnés par l’eau. C’était la malle d’un officier de bord à en croire les papiers encore lisibles qu’il contenait : un certain Marie Matthieu de Bayonne. Pas d’argent, juste une croix et une image de la sainte vierge. J’ai empoché le portefeuille et j’ai emporté un caban et un vieux pantalon qui étaient à ma taille, juste un peu humide. Un peu plus loin ce fut un bonnet de matelot dont je couvris ma tête.  Enfin, j’ai ramassé une paire de savates qui flottait, dérisoire, dans une mare.

     

    J’eu beau scruter l’horizon : aucune trace de survivants ou de cadavres dérivant… rien que cette épave qui, sous les coups de bélier des vagues, perdait de plus en plus rapidement son assiette et offrait au ciel, comme une bête blessée, son ventre largement ouvert.

     

    J’ai fait quelques pas sur le rivage où toujours plus de débris et d’objets poignants ou insolites venaient s’échouer. Là, c’était les reliques de la sainte barbe qui arrivaient : des mousquets, des tonnelets de poudre et des rouleaux de mèches. Plus loin, les épaves de la cambuse : une flottille de casseroles, de pots et d’écuelles… et, épars sur le sol alentour, deux échines de porc salé, un bouquets d’oignons violets et deux caisses de rations de biscuits de mer dont l’une était déjà gâté par l’eau de mer.

     

    Je ramenais tout cela ainsi qu’une gourde d’eau de vie jusqu’à la cabane. Là je me suis restauré et reposé en guettant l’arrivée éventuelle de villageois. Mais personne n’est venu. J’avais accosté loin de tout et la nouvelle du naufrage n’était pas encore connue.

     

    Vers midi, un immense craquement me fit comprendre que le navire venait de se disloquer. Je ne suis pas ressorti car la pluie s’était remise à tomber violemment. Et puis surtout je réfléchissais.

     

    Tant d’événements en si peu de temps, moi qui, depuis une éternité, vivais si lentement. Quelque part, je sentais que tout était relié, que tout avait un sens mais je savais également que le plus difficile était devant moi. En rinçant mes mains à la tonne d’eau, je vis mon visage, ou plutôt l’instrument de torture qui depuis tant et tant d’année m’avait été imposé. Je savais que tant que j’aurai ce masque je ne serai pas vraiment libre mais qu’en l’enlevant, je ne le serais pas plus… je serai reconnu, poursuivi et à nouveau enfermé… car avec ce visage là, à découvert, impossible de déambuler en liberté, j’étais un danger, Le Danger, en danger. Oui, mon visage était ma prison…

     

    La solution, je la connaissais depuis toujours et j’avais sous la main, tous les instruments pour la mettre en oeuvre… ces pinces et ces masses pour desceller mon carcan, ces quelques habits de marin, ces papiers d’identité et… la forge qui ne demandait qu’à être allumée …

     

    J’attendis que la nuit tombe. Dans le même temps, la marée ramena la tempête encore plus forte peut être que celle de la nuit passée. En éloignant d’éventuels villageois attirés par l’épave, elle servait mes projets, elle en devenait la complice.

     

    A la nuit noire, je me mis au travail. Et c’est là que je vis que les meilleurs plans sont parfois contrariés par des détails mineurs. J’avais absolument besoin de rallumer cette forge… mais aucun briquet sur moi.

     

    La grève, sous une lune d’équinoxe noyée dans les nuages, était devenue une chapelle ardente en plein vent. La marée avait drossé contre les rochers, le corps de 4 ou 5 marins.

     

    Sur le troisième cadavre que je fouillais, j’ai trouvé un énorme briquet d’amadou protégé dans une boite de fer qui contenait aussi une pipe et du tabac.

     

    Quelques instants plus tard, j’allumais le foyer de la forge qui, avec le tirage du vent, se mit à ronfler comme l’enfer.

     

    Dans la lueur des flammes, je saisis une pince et une masse énorme et avec le reflet à la surface de la tonne d’eau pour tout miroir, je commençais à retirer mon masque… le masque de fer.

     

    Cela prit une bonne partie de la nuit car les rivets étaient conçus pour résister toute la vie d un homme, toute ma vie…

     

    Dès que j’eus enlevé la dernière partie du masque, j’ai regardé mon visage libéré…A cette époque là, j’avais une trentaine d’années et pourtant ce que je voyais à la surface de l’eau n’avait pas d’age ou plutôt, cela avait l’age que l’on voyait sur toute les monnaies d’or et d’argent du royaume, sur toutes les médailles … Il me fallait continuer si je voulais conserver cette liberté.

     

    Alors j’ai revêtu mes habits de marin et j’ai brûlé ceux de ma captivité. J’ai mis le portefeuille dans ma poche. Tout ces gestes, je devais les faire de suite car après, je n’aurai pas, je le savais, la force de les faire…

     

    J’ai mis au feu un tisonnier et j’ai attendu qu’il rougisse, qu’il blanchisse en buvant l’eau de vie pour m’étourdir…

     

    Quand tout fut près, j’ai pris ma respiration comme un nageur au bord de l’abîme puis d’une main qui tremblait à peine, j’ai approché le tisonnier de mon visage et résolument, à deux reprises, en croix, j’ai détruit ce visage qui me dénonçait, dans une souffrance horrible et avec un cri de damné…

     

    J’ai laissé tombé le tisonnier à terre et je me suis traîné jusqu’à la tonne… mon visage n’était qu’une plaie, il n’avait plus forme humaine. Si j’avais évité les yeux, mon nez, ma bouche et mon menton avaient comme fondus. Et Dieu, dans son infinie miséricorde, me fit perdre connaissance.

     

    Combien de temps suis-je resté ainsi ? Je ne sais pas. C’est la douleur qui m’a fait reprendre conscience. Toute ma face n’était que douleur. J’avais une fièvre énorme et une soif dévorante mais rien que l’idée de porter de l’eau à ma bouche me fit renoncer à tenter de boire. Dès lors je n’eus qu’une idée en tête, revenir vers la société des hommes, ne pas mourir ici comme une bête sauvage

     

    J’ai marché le long de la grève en m’éloignant de la Baie. J’ai marché ou plutôt j’ai titubé dans le jour qui se levait, protégeant comme je le pouvais mon visage, des rafales du vent.

     

    J’ai cru tomber, j’ai cru mourir mille fois mais à mesure que le temps passait, j’avançais et bientôt en fin d’après midi j’aperçu enfin, au loin, un clocher. Il me fallu encore beaucoup de temps pour arriver à la hauteur des premières maisons. Je me suis écroulé au pied de la margelle d’un puit.

     

    J’ai vaguement eu conscience d’une foule, de bras, de mains charitables mais tellement maladroites. En voulant me relever, elles m’arrachaient des cris douleur. Je suis retombé dans l’inconscience.

     

    Je me suis réveillé dans une chambre. Il y avait un prêtre qui me veillait. J’y voyais mal, très mal… la brûlure avait fait enfler toute ma face et me fermait à moitié les yeux. Et puis, il y avait la douleur, l’énorme douleur qui ne me quittait pas sauf quand je retombais dans l’inconscience… Je sentais une vague noire arriver qui m’emmenait dans des contrées inconnues d’où la souffrance était exclue mais non les rêves… Je rêvais que j’étais dans ce bateau naufragé et que des diables cornus voulait m’attirer avec eux dans les abîmes… je me réveillais en sueur et la douleur reprenait, déferlait, m’empêchant de penser, me forçant à bander mes muscles de toutes mes forces pour résister… résister, je n’avais que ce mot en tête…résister, tenir bon.

     

    Là aussi, impossible de dire combien de temps cela dura… le délire de la fièvre et les atrocité que me faisaient endurer mes brûlures me firent perdre le sens du temps. J’avais conscience en me réveillant qu’on me veillait, qu’on baignait mes tempes d’eau, qu on mouillait mes lèvres. 2 personnes, peut être 3, se relayaient : le prêtre du premier jour et une femme aussi, dont la voix douce était, peut être, une des seules choses qui pendant tous ces jours m’ont rattaché à la vie…

     

    Ce fut long, ce fut pénible et je me demande encore aujourd’hui comment je ne suis pas mort…

     

    Peu à peu je sorti de mon délire, je rebasculais du coté des vivants… d’autres personnes sont venues ; plusieurs femmes, pourtant de grasses paysannes aguerris aux choses violentes de la vie ont faillies se trouver mal en voyant mon visage, j’ai entendu des hommes, de bons gros paysans ou des matelots prononcer d’épouvantables jurons.

     

    Aujourd'hui, je n’ai plus figure humaine… c’est un amas de chairs et d’os grotesques, une parodie d’homme mais c’est grâce à ce masque de carnaval qu’on ne m’a pas retrouvé, que je suis toujours « libre… »

     

    On m’a dit que, pendant mon délire, 4 hommes en noirs sont arrivés à cheval, un jour, menaçants, au village et ont demandé à me voir. Ils sont, m’a-t-on dit, entré dans ma chambre et m’ont regardé à la lueur d’une lanterne sourde. L’un d’eux m’aurait même fait tourner la tête avec le manche de son fouet. Ils sont repartis en remuant négativement la tête.

     

    Du temps est encore passé. J’allais un peu mieux.

     

    Un soir, un gros bourgeois de saint Malo est venu. Il m’a longuement regardé un mouchoir devant le nez car, à cette époque là, certaines plaies restaient purulentes et sentaient mauvais. Il voulu me faire parler mais je lui est montré ma bouche pour lui faire comprendre que c’était impossible. Il y a renoncé et est reparti.

     

    Quelques temps après, le solde de mon engagement de marin et une bourse d’invalide me sont parvenu pour solde de tout compte. C’était une coquette somme qui me mettait à l’abri du besoin pour longtemps. Pour tout le monde, pour les gens du village comme pour les officiels de l’amirauté, j’étais bien Marie Matthieu, officier de marine défiguré et rendu amnésique suite au naufrage de son navire…et tout le monde me ficha la paix. Ce Marie Matthieu ne devait avoir ni ami, ni famille car jamais personne n’a cherché à me retrouver.

     

    J’ai voulu payer aux gens du village une pension pour tous les soins et le temps qu’ils m’avaient consacrés mais tous, y compris le prêtre et la jeune femme à la voix douce, ont refusé.

     

    J’ai guéri, cela prit longtemps mais j’ai guéri, j’ai triomphé de la souffrance et de la douleur. Les premiers temps, j’étais incapable de me lever, puis j’ai fais le tour de mon lit, de ma chambre, de la maison qui était le presbytère et enfin du village. J’ai remangé… j’avais horriblement maigri et les premières bouchées, les premiers repas furent aussi des tortures, mais il me fallait y arriver ; alors je l’ai fait…

     

    Aujourd’hui, je suis à nouveau un homme et non plus une épave gémissante au fond d’un lit d’alcôve. Pour ne pas trop effrayer les enfants, je porte toujours d’immenses chapeaux et de profonds foulards autour du cou. Cela forme comme un masque…

    Avec l’argent de l’armateur, je me suis acheté une petite maison tout au bout du bourg… c’est la jeune femme à la voix douce, Marie, qui vient faire le ménage et les repas… je la paye pour cela. Elle ne sera jamais rien d’autre pour moi qu’une servante. Je suis trop laid pour penser à autre chose.

     

    Les gens du village m’ont adopté. Je vis, humblement, des rentrées d’un fermage acheté avec la maison ainsi que de quelques placements dans une maison de commerce de Saint Malo.

     

    Le temps passe lentement. Suis-je heureux ? Oui je le pense autant qu’un homme comme moi puisse l’être…

     

    Je le serai vraiment si un soir, à l’auberge, un roulier n’était pas arrivé. Il portait de village en village, une horrible nouvelle : on avait retrouvé, la semaine passée, Eusèbe et toute sa famille égorgé dans leur lit. Les brigands avaient même prit le temps d’achever le pauvre Maréchal. Bien sur, les sentinelles de la forteresse n’avaient rien vu, ni entendu…

     

    Presque toutes les nuits, je fais un cauchemar : Je suis sur la grève d’où j’aperçois au loin, le Mont cerné de nuages noirs. Eusèbe, sur le navire échoué, avec toute sa famille m’appelle à son secours… mais je ne peux rien faire dans la tempête : le navire sombre, entraînant Eusèbe et ses enfants dans l’abîme bouillonnant…

     

    LAST IROKOI © 2009 in « HISTOIRES DE LA VIE DE TOUS LES JOURS »

     

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  • Commentaires

    12
    Dimanche 26 Juillet 2009 à 16:42
    merci pour ce si gentil message, vous avez tout compris... pour l'iro ça n'empêche pas la part du rêver, on est ce qu'on est au fond de soi pas ce qu'on a l'air d'être, ni l'étiquette que la vie nous donne. je suis aussi née à Paris, y ait vécu aussi mais plus longtemps en banlieue... je vis dans une région où le soleil ne gomme pas le manque de vraie chaleur des rapports humains. Peut-être y en a-t-il trop tout autour... de la chaleur, bien sûr.
    Vous m'avez donné le courage de me remettre à mes petits zigablucks que je n'ai absolument pas le temps, ni la capacité de promotionner, j'ai pudeur à faire ce qu'il faut pour dire moi-même que je suis la meilleure et qu'il faut venir le constater, mais il paraît que ça va venir !!! en tout cas Googlebluck me gâte souvent ce qui suffit à mon égo !!
    11
    Jeudi 23 Juillet 2009 à 20:52
    Pas grave si tu bloques sur ton histoire, j'aime visiter les anciennes pages de ton blog et je n'ai pas encore fait le tour de ce grand tipee.
    bisous rémois
    Lady:-)
    10
    Lundi 20 Juillet 2009 à 16:31
    a mon tour, je n'ai pu me rendre sur mon administration depuis quelques temps, les suites de mon accidents sont plus longues que je ne me l'étais raconté, je ne m'étendrai pas la-dessus, même si cela pouvait résoudre mon problème de repos forcé!!! la dérision étant la seule arme que je connaisse,, si vous avez aimé les Zigablucks, vous ne m'en voudrez pas d'en faire usage... mais revenons a votre commentaire, il me fait bien plaisir et ne flatte pas seulement mon égo certainement surdimentionné, sinon que ferais-je sur overblog ? trêve de plaisanterie, c'est pour communiquer que nous sommes en ligne et donc on  est heureux de savoir qu'il y a des gens qui aiment bien... Quand à mon Guillaume l'Iroquois, il pourrait bien être de votre famille, mais avant de la savoir il faudrait que je le retrouve et le troisième tome dont j'avais complètement remanié les premiers chapitres juste avant mon accident est en rade, pour une histoire qui commence sur un galion c'est sans doute normal. il est en rade entre les bord du Saguenay et la pointe de Québec, plus au nord ou plus au sud... mais je vais bien trouver un moyen de pouvoir à nouveau taper un peu longtemps sur un clavier et la quêtede Guillaume l'Iroquois, vote ancêtre peut-être sera repartie... une question pourquoi last Iroquois, est-ce un choix ou des origines amérindiennes ? Je suis curieuse d'en savoir plus, si tant est que vous ayez envie de me le confier bien sûr... à bientôt
    Olga
    je vous ai passé cette réponse à votre commentaire sur mon blog, car j'ai un problème pour envoyer des mails par mon administration...
    9
    Dimanche 19 Juillet 2009 à 20:27
    Hello L.I,

    De retour de Paname, je dois t'adresser un grand merci de la part de mon homme pour nous avoir fait éviter les quais de Seine pour nous rendre de Colombes à la Gare de Lyon. Personne n'avait pensé à Paris Plage et tu nous as sauvé la mise pour ne pas rater le train de notre ado ! 
    Bisous grand sage
    Lady :-)
    PS : Quant aux photos de Willy Ronis je les avait découvertes à la fête de l'Huma il y a deux ans aussi. Peut être d'ailleurs la même expo que toi sur formats géants? Criant de vérité.
    8
    Samedi 18 Juillet 2009 à 08:52
    coucou grand Sachem

    Disons qu'à la campagne ça peut AUSSI puer la pisse (de cheval) et la crotte (de vache) mais au moins ceux là sont à leur place !
    Je ne sais pas comment on va réussir à accéder de l'autre côté de Paris venant de Reims et vice versa demain vus les départs en vacances et autres manifestations que tu décris (ouch je n'y avais pas pensé!). On a évité l'arrivée du tour de France remarque !!! Mais on n'a pas le choix, notre grand part en train dans le Sud et le départ se fait de Paname.
    Moi j'ai des rêves de verdure et de campagne, on échange si tu veux. Notre ville (Reims) ne ressemble à rien avec les travaux multiples qui s'y déroulent (contournement routier, tramway, agrandissement de l'hopital etc...) alors oui du calme, du vert et non plus ce bruit incessant des sirènes de chantier la nuit ce serait le top !
    PS : et pour reprendre un de tes comm fait plus haut à une future maman , la grande supériorité des hommes c'est que sans eux donner la vie nous serait impossible !
    Bisous de Lady;-)
    7
    Vendredi 17 Juillet 2009 à 15:04
    Je viens de lire les dialogues de Chochote et Grasgras et je suis sure que lors de mon escapade à Paname ce week end , je vais en croiser beaucoup !  Promis je guette et je t'envoie une photo si je les vois hahaha
    bisous
    Lady :-)
    6
    Vendredi 17 Juillet 2009 à 14:26
    Allez je me fais plaisir et je m'offre un petit tour sous le tipee histoire de faire mon souk dans cette journee bien calme
    J'attends aussi la nouvelle histoire tréppidante que tu voudras bien nous livrer. J'aime le style dans lequel tu écris toujours proche des fascinants récits historiques ou d'enquête façon anglaises style Ex Brayat ou autre Agatha Christie pour citer qu'elles. Désormais il faudra compter aussi avec toi, le grand sachem.
    alors à ta plume, on t'attend je coris tous avec impatience.
    bisous
    Lady:-)
    5
    jmp
    Mercredi 15 Juillet 2009 à 14:32
    il y a les maux, des mers et des mères, des moments de paix et des tempêtes... tes mots sont dans mes émotions picturales...comme quoi! la liberté se partage sans "savoir"
    4
    Lundi 13 Juillet 2009 à 21:16
    Oser est la clé...Même s'il y a un prix à payer...
    La liberté est le seul bien dont on ait vraiment besoin.
    J'ai aimé.Beaucoup...
    3
    Lundi 13 Juillet 2009 à 11:38
    Bonjour Last Irokoi !
    Après 4 mois de panne internet me voici de retour ! Visites progressives sur les blogs et en attente de Bébé d'un jour à l'autre... Merci de tes visites chez moi pendant mon absence. A très bientôt !
    2
    Samedi 11 Juillet 2009 à 22:19
    Quel réalisme ! J'aurais presque eu la nausée à la lecture de certains passages tant j'étais dans l'histoire et tant la seule pensée de la souffrance peut déranger.
    Triste sort que le sien mais l'essentiel est qu'à la fin de ton récit il toruve enfin la paix et une certaine sorte de bonheur qui l'apaise.
    Bravo pour cette belle histoire, cruelle mais si bien écrite.
    Bises de Lady :-)

    1
    Samedi 11 Juillet 2009 à 18:21
    Cruelle parfois est la vie ... son prix exhorbitant, mais il y a toujours une solution ...
    La fin de ta nouvelle me plait ! 
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